dimanche 21 septembre 2008

Still fresh

Pas de news depuis un moment coz' pas d'inspirations...et ouais shit happens...quelquefois trop souvent à mon goût d'ailleurs.
Dans ces périodes de sécheresse cinématographique, je me réfugie vers mes "valeurs sûres", tous les objets filmiques qui m'ont inspiré depuis toujours.
Ce clip là en fait partie...Je considère cela comme un devoir de mémoire de le faire découvrir au plus grand nombre (enfin pour ceux que j'ai pas encore saoulé avec ce clip !!)
Petit clip fauché mais qui n'a jamais rendu plus vraie l'idée qu'un clip = une idée, ce petit bijou du hip hop me remet à ma place à chaque fois...C'est si simple qu'on se demande pourquoi personne n'y a pensé avant. Pas de bling bling, pas de bikinis, pas de dollars, pas de booze...JUST HIP HOP



The Pharcyde-Drop (réal : Spike Jonze)

lundi 25 août 2008

Quelques minutes de douceur dans ce monde de brutes....

Parceque ça fait du bien là où çà fait mal....Et c'est pas Macaulay qui va dire le contraire !!!
En tout cas en dehors de toutes polémiques, RESPECT ETERNEL au king of pop....


Et j'en place une pour la famille....

Chronique de la vie quotidienne à Naples

A peine sorti du ciné, je me motive afin de pondre quelques petites lignes sur Gomorra, film de Matteo Garrone, primé à Cannes cette année (Grand prix du Jury).
Pas de grands pontes de la mafia dans Gomorra. Pas de bling bling. On est ni chez Scorsese, avec ses gangsters "bigger than life", ni chez Coppola ou De Palma avec leurs familles mythiques et leurs "consigliere".
Ici, on ne parle que des "petites" gens, ceux qui subissent au jour le jour la présence dans toute les parties de leur vie de la Camorra, organisation mafieuse qui, telle une toile d'araignée, phagocyte les milieux les plus pauvres en Campanie (Naples).
De Toto, jeune garçon du quartier de Scampia, fasciné par les gangsters, à Maria, dont le mari est en prison, tous les personnages ont un rapport plus ou moins proche avec le "Système". De ces destins croisés, on apprend surtout qu'on ne peut y échapper. La Camorra régit tout, voit tout, entend tout...
Extrêmement bien documenté (l'auteur du livre dont le film est tiré vit sous protection policière depuis 2006...), on assiste à la vie quotidienne des gens du quartier de Scampi, le pire en Italie, la plaque tournante de trafics en tous genres (drogues, armes, travail clandestin,traitement des ordures, salle de jeu....).
Coté mise en scène, avec une réalisation nerveuse, on lorgne plus du coté du documentaire, parti pris du réal', pour que l'on oublie totalement la caméra et que l'on soit avec les personnages. Nous sommes en contact direct avec ceux-ci, comme si nous étions nous aussi un habitant du quartier (qui soit dit en passant est un des décors les plus cinématographiques que j'ai vu depuis longtemps...).
On peut tout de même regretter que certaines scènes soient quelques peu prévisibles (je ne vais pas m'étaler plus pour ne pas vous spoiler le film) et que l'on reste peu attaché aux personnages du film, qui ne font tous que passer...
En allant voir ce film, il faut quand même savoir que l'on ne va pas voir un film qui va vous faire rêver. Si quant vous entendez mafia, les seules images qui vous viennent à l'esprit sont "Henry Hill" ou encore Vito Andolini de Corleone, c'est l'occasion pour vous de découvrir vraiment les activités de la mafia, celles sur lesquelles se sont bâtis un des empires les plus puissants du monde...
Nous ne sommes pas en Sicile avec un code de l'honneur, ici, la règle, c'est : tu es avec nous ou contre nous....". Preuve en est ; pour rentrer dans la N'drangheta, il faut souvent prouver son courage et sa fidélité en tuant quelqu'un... Dans la Camorra,le rite d'initiation est de se faire tirer dessus (avec un gilet pare-balles tout de même!), ce qui éclaire bien sur les valeurs véhiculées par cette organisation.

En résumé, bon film, très bien documenté, avec un sujet intéressant, mais qui mérite peut-être plus sa place sur arte à 21h que sur un écran de cinéma. A voir pour tous ceux qui (comme moi !) sont attirés par les organisations mafieuses et le coté obscur de la force !

samedi 16 août 2008

Snack Time






En plein supermarché (ben quoi faut bien manger !), sans argent en poche (enfin peu...) je m'autorise un ptit détour par mon rayon préféré...
Très mauvaise idée d'ailleurs car tel un kid dans un candy store, me voilà ressorti avec 4 films....

"The Thing" ( Carpenter 1982) : Parce que les Carpenters de la belle époque, et ben yen a plus beaucoup !!!!! et puis un classic ça fait toujours du bien !
"La main qui tue", parce que les mains oisives sont les jouets du diable ! et parcequ'il est quand même super bien !
"Fair-play" (Lionel Bailliu, 2006) : Allez je redonne une chance au film cé-fran, au vu d'un cast et d'un sujet intéressant....
et enfin last but not least, a classic from tha HOOD, "Boyz in the Hood" (Singleton, 1991) : Parceque vivre à South Central dans les années 80 ça devait être plutôt ghetto (If ya know what i mean !).

Voilà, en attendant d'autres post, j'ai mis un peu de zik sur le blog ca devrait le faire...

Peace !

lundi 11 août 2008

Tu veux comprendre Spike Lee ? Si il était une scène, ce serait celle-là...

Je vais essayer de faire un post fil rouge.
J'vous explique l'idée : c'est de trouver une scène qui symbolise la filmo, les thèmes, l'essence d'un réal'. Une sorte de condensé quoi... Alors on va commencer avec Spike Lee (me demandez pas pourquoi mais bon faut bien commencer non !?)
Tout dans cette séquence ramène à l'univers du cinéma militant de Spike Lee. Les communautés, l'incompréhension, la haine, et finalement l'introspection et la lutte intérieure... Fait par n'importe qui d'autre, la scène suivante aurait pu être un scandale...Là, c'est tout simplement grandiose. Il tape sur tout le monde, sans distinction. Et quand en plus c'est joué par un certain Edward Norton, on ne peut que s'incliner !
Spike Lee est un peu au ciné ce que Tupac fut pour la musique... un porte parole pour la communauté black américaine.(ok le raccourci est facile mais c'est toujours bon à prendre !)
Avec Do the Right Thing, il étalait déjà à la face de l'Amérique la vie et les tourments des quartiers défavorisés et même si la morale du film laissait à désirer (répondre à la violence par la violence), il avait au moins le mérite d'être clair. Depuis, il s'est essayé à beaucoup de genres, du biopic longuet (Malcolm X) au film de gang (Clockers, produit par Scorsese...ça se sent d'ailleurs!), en passant par la case basketball (He got game, splendide).Et même si ses projets n'ont pas tous trouvé leur public il a le mérite de rester fidèle à ses principes.Depuis son retour en grâce dans le système avec Inside Man, outre la réalisation d'une suite (mais pourquoi....?!?) on l'annonce producteur d'un documentaire sur Michael Jordan en 2009...Projet beaucoup plus excitant sachant que MJ a fait les pires misères aux Knicks (l'équipe de Spike Lee)....J'en salive déjà...


Et pour mon ptit plaisir perso, j'en place une pour Mars Blackmon ! A Spike Lee Joint

Life goes on...


Hommage à MONSIEUR Isaac "Shaft" "Duke" "voix du Chief " Hayes...RIP bro...

Comment commencer ?

Bon, j'avais juste envie d'un espace pour me laisser aller à refaire un peu le monde...en parlant de ciné (surtout) mais plus généralement de ce que j'aime dans la vie c'est à dire le ciné (j'l'ai déjà dit ça...!), le hip hop, le basket... et tout ce qui gravite autour.
"Y'en a qui vont apprendre....et y'en a qui vont pas !"
Peace !